Les parties civiles inquiètes - 23/10/1997

Au cours de la très brève audience, hier après-midi, le bâtonnier Bertrand Favreau a rappelé à la défense que " l'ensemble des parties civile s'étaient prononcées pour que Maurice Papon soit hospitalisé -durant son procès- si son état de santé le nécessitait ".
Hors audience, plusieurs parties civiles ont désapprouvé cette suspension. " S'il avait été hospitalisé au début du procès, on serait peut-être à l'abri de ces péripéties " a ainsi déclaré Michel Slintinsky.
Me Raymond Blet craint que le procès soit désormais suspendu aux ennuis de santé de Maurice Papon et que les débats perdent toute leur cohérence.
Me Michel Zaoui qui s'interroge sur les graves conséquences que cette bronchite pourrait avoir sur l'état de santé de Maurice Papon, insiste sur " l'anxiété douloureuse des parties civiles ".
Jakubowicz est encore plus virulent et s'étonne de " ce hasard qui veut que Maurice Papon soit hospitalisé au moment où la cour d'assises devait commencer à aborder les faits ".


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